Qui se cache ou plutôt se révèle derrière la génération Z ou “Gen Z” ? Tous les jeunes nés à partir de 1995 avec un smartphone dans les mains et un écran devant les yeux ! Ce sont les enfants de la génération X (personnes nées entre 1960 et 1980) et les petits frères ou petites sœurs de la génération Y (personnes nées entre 1980 et 1995 aussi appelés “les millennials).
Mieux cerner la génération Z
La Gen Z est née avec la technologie et les réseaux sociaux, ce sont des “digital native”. Aussi, il est impensable pour eux de se détacher des réseaux que ce soit dans le cadre professionnel ou le cadre personnel. Connectée H24, cette génération est à la croisée des chemins en exprimant la volonté d’un changement de société, en bouleversant le codes du travail et le rapport à l’autorité et en plaçant la quête de sens à la première marche du podium.
Génération Z, une génération en quête d’autonomie
À la différence de leurs parents, la génération Z n’a pas peur de quitter la ville pour la campagne ou de quitter un CDI pour tenter un nouvelle expérience, comme par exemple créer sa propre entreprise. Ce qui est important à leurs yeux est d’être le plus autonome et libre possible, le plus maître de son destin. Cette attitude bouleverse les méthodes de management en entreprise en injectant plus de flexibilité en terme d’organisation avec une forte appétence pour le télétravail et une approche davantage orientée vers la mission plutôt que vers un nombre d’heures à effectuer.
La génération Z, bientôt au pouvoir !
Génération Z, une génération en quête de sens
Le message est clair ! 78% des 18-24 ans ne sont pas prêts à accepter un emploi qui n’a pas de sens pour eux. Ils ont vu leurs parents évoluer dans un modèle devenu obsolète à leurs yeux et qui n’a pas abouti à améliorer leur qualité de vie. Face aux inégalités sociales, sociétales et aux enjeux environnementaux qui grondent, la génération Z aspire à un autre mode de vie et à accomplir des missions qui permettent d’apporter des réponses aux enjeux de la société.
Cet équilibre de vie doit passer par une meilleure conciliation entre leur vie professionnelle et leur vie personnelle. La notion “temps” vole en éclat. Alors que la génération précédente séparait le temps de travail et le temps personnel, la génération Z a plus de facilité à mêler les deux. Ainsi, il est possible à la fois de s’accorder quelques moments de détente en journée pour aller sur les réseaux sociaux mais également d’intervenir sur un dossier à minuit ou pendant le week-end. Ce qui compte, c’est que ce sont eux qui choisissent et non une autorité qui leur impose.
La génération Z sur les réseaux sociaux
Même s’il est beaucoup critiqué, Facebook reste le réseau social le plus visité (par jour) en France. En revanche, lorsque l’on regarde plus en détail sur le segment 18-25 ans, il est évident que ce n’est plus vrai. Seulement 7% des Gen Z disent être encore sur Facebook.
Ce n’est une nouveauté pour personne, mais le réseau social le plus prisé par les jeunes Français est TikTok. Du contenu vidéos sans fin. Puis vient ensuite Instagram et Twitter. Si quelques Gen Z se trouvent encore sur Facebook, ils ne sont plus du tout engagés. Leurs interactions sont moindres, voire inexistantes. Pour eux, c’est le réseau qui regroupe les « boomers » et il devient presque « honteux » d’y être présent. On parle même de « guilty pleasure ».
Ce qui est étonnant, c’est qu’ils continuent de passer en moyenne plus de 2h par jour sur les réseaux sociaux alors même qu’ils disent ne plus vouloir y être. Nous sommes devant une génération ambivalente qui subit un « trop plein » de contenu digital, mais qui en redemande.
À l’origine, les marques sont venues sur les réseaux car les consommateurs y étaient. Mais, désormais ce sont les consommateurs qui restent sur les réseaux car les marques y sont et y déploient la majeure partie de leur communication.
Vous avez des questions ou besoin de développer une approche professionnelle de vos réseaux sociaux, l’équipe de l’agence de communication JOUR J est à votre écoute et prête à vous aider !
